Clinique doctorale de droit international des droits de l'homme de la Faculté de droit d'Aix-en-Provence
École d'été
La Clinique doctorale de droit international des droits de l'homme de la Faculté de droit d'Aix-en-Provence a organisé des formations pratiques portant sur le droit international des droits de l'homme.
Les participants, qu'ils soient étudiants, doctorants, professionnels du droit, ont appris à développer des stratégies de défense de droits de l'homme, à interroger une victime, à argumenter devant un juge, à négocier avec des autorités ou encore à mener une conférence de presse.
L'équipe pédagogique, composée de professeurs et d'experts reconnus, a accompagné chaque participant dans la définition de son projet professionnel en l'aidant à déterminer les étapes essentielles et les moyens nécessaires en vue d'atteindre ses objectifs.
L'école d'été réunissait chaque année un groupe de 45 à 50 participants maximum et elle privilégiait la représentativité géographique, l'excellence et la motivation à suivre cette formation intensive.
Public visé
L'école d'été a accueilli des étudiants, des doctorants et des professionnels du droit.
Ce programme intensif de formation à la pratique des droits humains s’adressait aux étudiants de 3e cycle, aux doctorants, aux professionnels du droit, aux avocats, et aux membres des ONG. Il était particulièrement adapté tant à une initiation qu'à un perfectionnement de la pratique des droits humains.
Méthode
Une méthode d'enseignement interactive, exigeante et dynamique.
Organisée par la Clinique doctorale de droit international des droits de l'homme de la Faculté de droit d'Aix-en-Provence de l'AMU (France), la formation est assurée par des professeurs, des juges, des experts internationaux, des avocats et des agents d’Organisations internationales sur la forme de leçons, d’ateliers pratiques, et de mises en situation. La méthode d’enseignement se veut interactive, dynamique et pluraliste.
Des réunions professionnelles sont organisées sous forme de déjeuners avec les intervenants, en marge de la formation, à destination des participants pour les accompagner dans la réalisation de leurs projets professionnels, qu'il s'agisse d'un doctorat, d'un projet d’ONG, d'une campagne de dénonciation, ou d'un projet de recherche.
Contenu / Programme
L'école d'été a offert une formation résolument pratique.
Cette formation à la pratique des droits humains, dans une dimension internationale, repose sur des leçons, des ateliers, des mises en situation, et des cas pratiques. Tout au long de la formation, les participants apprennent à maîtriser de manière concrète les outils du droit international des droits humains: saisir la Cour européenne, les organes interaméricains et africains des droits de l’homme; organiser une campagne de dénonciation de violations des droits humains; plaider devant un juge international; enquêter sur les violations des droits humains; protéger les victimes dans les situations d’urgence; organiser une enquête de terrain; monter un projet de promotion ou de défense des droits humains.
La méthode d'enseignement, inspirée des méthodes de pédagogie clinique, se veut interactive, critique et pluraliste.
Programme 2019
Le programme de l'école d'été sur la pratique des droits humains - édition 2019 regroupe des intervenants d'horizon variés, toujours dans le domaine du droit international des droits de l'homme : Haut-commissariat pour les droits de l'Homme des Nations Unies, Cour Pénale Internationale, Cour Européenne des Droits de l'Homme, pour n'en citer que quelques-uns.
Équipe
Prof. Ludovic Hennebel
Professeur de droit, titulaire de la Chaire d’excellence de droit international des droits de l’homme et de droit global (A*MIDEX/Aix-Marseille Université), chercheur permanent au Fonds de la recherche scientifique (FNRS - Bruxelles). Il est membre du Centre Perelman de Philosophie du droit de la Faculté de droit de l’Université Libre de Bruxelles et du Centre d’études et de recherches internationales et communautaires (CERIC/UMR DICE 7318) de l’AMU, et a mené une partie de ses recherches comme chercheur invité à la Harvard Law School et la New York University Law School. Il dirige la Clinique doctorale de droit international des droits de l’homme de la Faculté de droit d’Aix-en-Provence et y enseigne la théorie du droit international public, le droit international des droits de l’homme et la théorie de l’argumentation. Il est membre du comité de rédaction de la Revue trimestrielle des droits de l’homme et membre du Collège des alumni de l'Académie Royale de Belgique.
Prof. Hélène Tigroudja
Professeur de droit international public à la Faculté de droit et de science politique d’Aix-en-Provence (Aix-Marseille Université) et co-directrice du Master II de droit international public. Elle est membre du Centre d’études et de recherches internationales et communautaires (CERIC/UMR DICE 7318) de l’AMU et membre associée du Centre Perelman de Philosophie du droit de la Faculté de droit de l’Université Libre de Bruxelles. A la Faculté de droit d’Aix-en-Provence, elle est titulaire du cours général de droit international public et enseigne par ailleurs le droit de la responsabilité internationale et le droit international des droits de l’homme. Elle a dirigé, en 2014, le Centre d’études et de recherches internationales de l’Académie de droit international de La Haye. Elle est membre du comité de rédaction de la Revue trimestrielle des droits de l’homme.
En juin 2018, Hélène Tigroudja a été élue membre au Comité des Droits de l'Homme des Nations Unies.
Professeure à Aix-Marseille Université et membre du Comité des Droits de l'Homme des Nations Unies
Prof. Roland Adjovi (Editions 2017, 2018, 2019)
Roland Adjovi joined Arcadia University in September 2009 as the Resident Director for the Center in Arusha, United Republic of Tanzania (East Africa). He earned his Maîtrise in Public Law from the University of Villetaneuse, his Maîtrise in Political Science from the University of Nanterre, his Diplôme d'Etudes Approfondies in African Studies from the University of Paris-Sorbonne and his Diplôme de Troisième Cycle in human rights from the University of Nantes, all in France. Africa is the focus of Adjovi's research, with an international law and conflict resolution perspective that combines his knowledge in political science and legal studies. Before joining Arcadia University, Adjovi taught in Côte d'Ivoire and France mainly and lectured in other countries as well. He also worked as a jurist, assisting the judges in their mandate at the United Nations International Criminal Tribunal for Rwanda, and assisting victims in cases before the International Criminal Court. He continues to work at the United Nations as an expert sitting on the Working Group on Arbitrary Detention (2014-2020). Adjovi has also been the lead counsel for Rev. Mtikila before the African Court on Human and Peoples' Rights, successfully litigating the issue of independent candidates in elections in Tanzania. He has recently represented the administration of the International Court of Justice in a labor dispute before the United Nations Appeals Tribunal. Adjovi also sits on editorial committees for the legal publications African Yearbook of International Law of the African Foundation for International Law and the International Legal Materials of the American Society of International Law.
Arcadia University / Expert aux Nations Unies, membre du Groupe sur les détentions arbitraires
Prof. Mindy Roseman (Éditions 2017, 2018, 2019)
Mindy Jane Roseman is the Director of International Programs and Director of the Gruber Program for Global Justice and Women’s Rights at Yale Law School. Prior to joining Yale Law, Roseman was the Academic Director of the Human Rights Program and a Lecturer on Law at Harvard Law School from 2005-2016 where she taught courses on gender and human rights, as well as reproductive health and justice. Roseman was also an instructor in the Department of Population and International Health at Harvard School of Public Health. Before joining Harvard, Roseman was a staff attorney with the Center for Reproductive Rights in New York, in charge of its East and Central European program.
As both a researcher and advocate, Roseman specializes in international health and human rights, particularly as they relate to gender, sexuality, and reproduction. She has fostered the development of health and human rights norms, as well as their implementation, at the international and national level.
Roseman received her J.D. from Northwestern University School of Law and served as an Articles Editor on its Law Review. She also received a Ph.D. from Columbia University, in Modern European History with a focus on reproductive health. After graduating from law school, she clerked for Judge John F. Grady, Chief Judge, U.S. District Court, Northern District, IL.
Yale Law School
François Croquette (Éditions 2019)
François Croquette est diplômé de Sciences-Po Paris et de la LSE. Entré au ministère des affaires étrangères en 1988, il a commencé sa carrière à Kinshasa avant de suivre à la direction d’Afrique le processus de démantèlement de l’apartheid. Il a fait partie de la mission européenne d’observation des premières élections libres en Afrique du sud en 1994. Il a été chef de section pour la corne de l’Afrique au Foreign office dans le cadre d’un programme d’échange de diplomates (2002-2003).
Il a participé à la réforme de la politique française de développement, comme chef de cabinet du ministre délégué à la coopération (2000-2002) puis comme directeur de cabinet du ministre délégué chargé du développement (2013-2014).
François Croquette a également été conseiller à l’ambassade de France à Moscou (où il a suivi le Caucase et la Tchétchénie entre 1996 et 1999) et à Londres (2003-2006).
Bon connaisseur du Canada, il a été sous-directeur pour l’Amérique du nord au MAEDI (2010-2011) avant de rejoindre le Sénat comme conseiller diplomatique du Président (2011-2013).
Il a enfin occupé des postes de coopération culturelle, comme attaché culturel à Montréal (2006-2010) et comme conseiller culturel et directeur de l’Institut français à Londres (2014-2017).
Ambassadeur pour les droits de l’Homme chargé de la dimension internationale de la Shoah, des spoliations et du devoir de mémoire.
Delphine Leneutre (Editions 2017, 2018 et 2019)
Delphine Leneutre est juriste à la Représentation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) auprès des Institutions européennes à Strasbourg depuis février 2015. Elle travaille dans le domaine des droits de l’homme et du droit des réfugiés depuis plus de 10 ans. Entre 2009 et 2015, elle a été chargée d’études puis chargée de programmes à l’Institut international des droits de l’homme-Fondation René Cassin et a notamment coordonné pendant 5 ans un cours d’été sur le droit des réfugiés. Auparavant, elle a exercé la fonction de juriste à la Division de la coopération intergouvernementale en matière de droits de l’homme au Conseil de l’Europe et a travaillé dans différentes ONG et associations. Dans le cadre de ses fonctions, elle a participé à plusieurs missions en Afrique de l’Ouest et centrale, en Europe de l’Est, dans le monde arabe, en Haïti et au Costa Rica. Depuis 2008, elle a participé à de nombreuses conférences et sessions d’enseignements en France et à l’étranger. Delphine Leneutre a été et est invitée dans différentes universités (Strasbourg, Aix-Marseille, Caen, Beyrouth). Elle est associée au projet de recherche ARRECO, portant sur l’accueil et la relocalisation des réfugiés en Europe, porté par les Universités de Nantes et d’Angers. Delphine Leneutre est titulaire d’un Master recherche en Droit international public et d’un DESS en Relations internationales de l’Université de Strasbourg. Elle parle le français, l’allemand, l’anglais et l’espagnol. Elle assurera la Conférence d’actualité relative aux migrations internationales.
Florence Merloz (Éditions 2017, 2018 et 2019)
Florence Merloz, magistrate de formation, est aujourd’hui présidente du Groupe de rédaction du Conseil de l'Europe sur la place de la Convention européenne des droits de l'homme dans l'ordre juridique européen et international (DH-SYSC-II) et Sous-Directrice des droits de l'Homme à la Direction des Affaires Juridiques du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de la France. Dans le cadre de son mandat, elle s’intéresse en particulier à trois thèmes, à savoir: le défi de l'interaction entre la Convention européenne des Droits de l’Homme et d'autres branches du droit international, y compris le droit international coutumier; le défi de l'interaction entre la Convention et d’autres instruments internationaux des droits de l'homme auxquels les Etats-membres du Conseil de l'Europe sont parties et le défi de l'interaction entre la Convention et l'ordre juridique de l'Union européenne, et d'autres organisations régionales.
Magistrate, sous-directrice des droits de l'homme auprès du MAE.
Julie Dubé-Gagnon (Éditions 2018 et 2019)
Julie Dubé-Gagnon est spécialiste des droits de l’homme et des questions reliées au genre au Haut-Commissariat des Droits de l’Homme des Nations Unies depuis 2015. En tant qu’enquêtrice sur les violations graves des Droits de l'Homme auprès des Nations Unies, Julie Dubé-Gagnon travaille pour la mission d’établissements des faits sur le Myanmar ( Independent International Fact-Finding Mission on Myanmar). Elle a aussi travaillé à la Commission d’enquête sur le Burundi, la Commission d’enquête sur le Territoire palestinien occupé (manifestations civiles à Gaza), et à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA). Antérieurement à ses fonctions aux Nations Unies, elle a notamment travaillé comme coordinatrice juridique au Norwegian Refugee Council, chargé d’apporter l’aide juridique aux réfugiés syriens et palestiniens, et pour Avocats sans frontières Canada en tant que chef de mission au Guatemala. Elle est titulaire d’unLL.M en Droit international des droits de l’homme de University of Notre Dame Law School, après l’obtention duquel elle a été chargée de cours à l’Université du Québec à Montréal pendant un an (2011-2012). Elle détient également un LL.B (bachelier en droit) de l’Université du Québec à Montréal et d’un baccalauréat (B.A.) en science politique et études du développement international de l’Université McGill.
Spécialiste des droits de l’homme et conseillère sur le genre/enquêtrice sur les violences sexuelles et fondées sur le genre au Haut-Commissariat des Droits de l’Homme des Nations Unies.
Magali Lafourcade (Édition 2019)
Diplômée d'une grande école de commerce (ESCP Europe), de Sciences Po, et docteure en droit comparé, Magali Lafourcade est une magistrate engagée dans les droits de l’homme. Ancien juge d’instruction, Magali Lafourcade a été secrétaire générale adjointe de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) entre 2013 et 2016. Aujourd’hui elle occupe le poste de Secrétaire générale de la CNCDH. Magali Lafourcade est également senior expert pour l’Agence européenne des droits fondamentaux. Depuis 2009, elle est chargée de cours à Sciences Po. Elle dirige également la session de formation continue des magistrats « Le racisme en France » dispensée par l’École nationale de la magistrature, et le Cycle international spécialisé d’administration publique « La protection des droits de l’homme », dispensé par l’École nationale d’administration. Membre élu par le Réseau européen des Institutions nationales des droits de l’homme (ENNHRI), elle préside le Sous-comité d’accréditation des Institutions nationales des droits de l’homme, organe placé sous les auspices du Haut-commissariat aux droits de l’homme des Nations unies.
Secrétaire Général de la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme
Noémie Crottaz (Édition 2019)
Actuellement chargée des droits de l’homme dans le cadre de la représentation du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme en Ukraine, Noémie Crottaz est experte en droit international des droits de l’homme avec une expérience pratique solide. Depuis 5 ans, elle est employée du Haut-Commissariat, travaillant principalement dans le bureau de Genève. Elle a également participé à la mission du Haut-Commissariat au Burundi en tant qu’experte associée, de 2015 à 2017. Avant de devenir membre des missions de l’ONU pour les droits de l’homme, elle était chargée des droits de l’homme et coordinatrice du département juridique de la Fondation Alkarama, spécialisée en promotion de l’état de droit, des droits de l’homme et de la bonne gouvernance dans le monde arabe, toujours dans le cadre de partenariat étroit avec l’ONU. Elle est titulaire du L.L.M en Droit international des conflits armés (Executive Master in International Law in Armed Conflict) de l’Académie de Droit international humanitaire et des droits de l’homme de Genève, du Master of Arts en relations internationales de cette même université, ainsi que de plusieurs formations professionnelles en consolidation de la paix.
Chargée des droits de l'homme, OHCHR
Julien Martin (Édition 2019)
Maître Julien Martin est avocat au Barreau de Strasbourg depuis 2009, et avocat « Of Counsel » du cabinet de Maître Richard Sedillot. Il est spécialisé en droit civil, droit pénal, droit des étrangers, mais plus particulièrement en droit de la Convention européenne des droits de l’homme. En 2016, il a été admis avec succès au concours national de juriste assistant à la Cour européenne des droits de l’homme. En 2016, il est récompensé par le Prix de l’Ordre des Avocats du Barreau de Strasbourg pour ses engagements dans la défense et la promotion des Droits de l’homme. En outre, depuis 2015, il participe à des missions de défense, de sensibilisation et de formation aux Droits de l’Homme comme le vice-président de l’association « Avocats Sans Frontières Suisse ». Il est Lauréat des concours internationaux de plaidoiries pour les Droits de l’homme de Palestine (2014), du Mémorial de Caen (2015) et de Mauritanie (2017).
Avocat au Barreau de Strasbourg
Céline Bullman (Éditions 2018 et 2019)
Céline Bullman est Gender expert et Sexual and Gender based Violence investigator auprès de ONU Femmes. Elle a également participé à la MINUSCA (République Centrafricaine), au sein de laquelle elle a occupé les fonctions de Special Assistant (Office of the Deputy Special Representative of the Secretary General), Protection of Civilians Officer et Human Rights Officer (2016-2017). Elle a travaillé au sein de la MONUSCO (RDC) en tant que Human Rights Officer (2013-2015) et Senior Civilian Observer (2010-2011), de l’OCHA (Jérusalem) en tant que Humanitarian Affairs Associate (2013), de l’EUSEC en tant que Human rights and gender advisor, et de la MONUC en tant que Human Rights Officer.
Human rights and gender specialist chez ONU Femmes
Eléonore Coeuret (Éditions 2018 et 2019)
Éléonore Coeuret est Case Manager à la Cour Pénale Internationale (2017-aujourd’hui). Avant cela, elle a travaillé en pro bono au sein de l’équipe de défense de Bosco Ntaganda, tout en étant interne à l’International Bar Association (2017). Ces fonctions ont fait suite à son statut de consultante à l’Institute for International Criminal Investigations, de mandataire à Civitas Maxima (2016-2017) et de stagiaire au Tribunal Spécial pour le Liban (2016).
Case Manager à la Cour Pénale Internationale
Prof. Rick Wilson (Éditions 2016, 2017 et 2018)
Richard J. Wilson is Professor of Law and founding director of the International Human Rights Law Clinic at American University’s Washington College of Law, in Washington, D.C, where he has taught since 1989. Professor Wilson was a Peace Corps volunteer in the Republic of Panama from 1966-1968, and a 1972 graduate of the University of Illinois College of Law. He began his legal career as a public defender in Illinois, and was director of the Defender Division at the National Legal Aid and Defender Association in Washington from 1980-85. He taught at CUNY Law School in New York City from 1985-1989.
Professor Wilson has taught in the law school’s summer Human Rights Academy and in the Oxford International Human Rights Law Program. He was the director of the law school’s summer study program in Chile in 1995 and 1996, and director of the law school’s clinics from 1999-2003. He has been a Visiting Lecturer in law at Daito Bunka University in Tokyo, Japan, and at the Catholic University in Lima, Peru. He was a Fulbright Scholar in the Republic of Colombia in 1987, and served as Legal Advisor to the Consulate of the Republic of Colombia in Washington during 1998.
He has lived or consulted in several Latin American countries and has lectured or consulted in the United States, Eastern and Western Europe, and Asia. Professor Wilson has presented three cases at the Inter-American Court of Human Rights in San Jose, Costa Rica and authored the friend-of-court briefs for the European Union in the United States Supreme Court successfully arguing that international law prohibits capital punishment for juveniles and for persons with mental retardation. Prof. Wilson serves as President of the Board of Directors of the World Organization for Human Rights, U.S.A., and on the Board of Ensaaf, a human rights NGO with focus on impunity in India, particularly in Punjab.
He is a co-editor of textbooks on international human rights law and practice; defense in international criminal law; and international criminal law and procedure. His scholarly interests include the globalization of public interest law, the death penalty and international law, the role of the defense in international war crimes trials, and clinical legal education in developing or transitional countries.
American University College of Law
Judge Ineta Ziemele (Édition 2017)
Ineta Ziemele is a Judge at the Constitutional Court of Latvia and Professor at the Riga Graduate School of Law. She was a Judge at the European Court of Human Rights from 2005 to 2014, where she was also President of a Chamber from 2012. Ineta Ziemele has been a member of the Commission of Strategic Analysis under the auspices of the President of the State of Latvia and the Committee of Experts on Constitutional Law established by the President. She has been a member of the European Commission E-health expert group and of a group of experts on the EU Charter of Fundamental Rights. Ineta Ziemele founded the Baltic Yearbook of International Law in 2001 and continues to serve as its Editor-in-Chief. Judge Ziemele is also currently a Member of the Board of the European Society of International Law. She has published extensively in the areas of international and constitutional law, and human rights.
President of the Constitutional Court
Philippe Tremblay (Éditions 2016 et 2017)
Philippe Tremblay oeuvre en tant que conseiller juridique senior chez Avocats sans frontières Canada (ASFC) depuis novembre 2014. Il avait auparavant assumé les fonctions de chargé de programme pour la Colombie (2009-2012) et de directeur des affaires juridiques (2012 à 2014) au sein de cette même organisation, avant d’occuper le poste de directeur des programmes au Bureau international des droits des enfants de mai 2014 à novembre 2015.
Avant de se joindre à ASFC, Me Tremblay a travaillé à Genève plus de quatre ans pour le compte de l’Association pour la prévention de la torture (APT), d'abord à titre de coordonnateur de la campagne internationale en faveur du Protocole facultatif à la Convention des Nations Unies contre la torture, et ensuite en tant que responsable du programme de l'APT pour la région Asie-Pacifique.
Me Tremblay a obtenu son baccalauréat de la Faculté de droit de l'Université de Montréal en 1994 et a été reçu au Barreau du Québec en 1996. En juin 1997, après 18 mois au service de la Cour d'appel du Québec à titre d’avocat-recherchiste, il est parti en mission au Rwanda pour le compte du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). À son retour au Québec, il a entamé une maîtrise en droit international à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), qu'il a complétée en 2000 par la présentation d’un mémoire portant sur la protection internationale des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays. Philippe Tremblay a par la suite poursuivi son engagement envers les droits des plus vulnérables, d'abord en se joignant aux délégations du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Colombie et en Afghanistan, et ensuite en tant qu’agent de recherche pour Droits et Démocratie.
Philippe parle couramment le français, l'anglais et l'espagnol.
Avocats sans frontière
Juge Daniel Fransen (Édition 2017)
Avocat de la défense au Barreau de Bruxelles de 1989 à 1993, puis juriste dans la fonction publique à la Société Régionale du Port de Bruxelles (de 1994 à 1995), le juge Fransen intègre la magistrature en tant que juge d’instruction près le Tribunal de première instance de Bruxelles où il a siégé pendant plus de dix ans. Il a été saisi de crimes graves organisés, économiques et financiers, avant de se spécialiser dans les affaires de droit international humanitaire et de terrorisme. Avant d’être nommé Juge de la mise en état au Tribunal spécial pour le Liban, le juge Fransen était doyen des juges d’instruction spécialistes du terrorisme en Belgique (de 2006 à 2009).
Juge de la mise en état au Tribunal spécial pour le Liban
Alice Leroy (Édition 2017)
Titulaire d'un Masters of Science in Development Studies London School of Economic and Political Science; Sciences Po Paris, d'un Diplôme d'Études Supérieures Specialisées (DESS) en Administration Internationale à Paris I Panthéon Sorbonne et d'une Maîtrise "Carrières Judiciaires" à Paris V René Descartes, Alice Leroy a assité les juges de premières instance du Tribunal Pénal International pour le Rwanda en qualité de conseillère juridique de 1999 à 2010 et les chambres du Tribunal Spécial pour le Liban depuis 2010.
Juriste au Tribunal spécial pour le Liban
Prof. Julia Grignon (Édition 2017)
Julia Grignon est professeure à la Faculté de droit de l’Université Laval où elle enseigne le droit international humanitaire, le droit international des droits de la personne et le droit international des réfugiés. Elle est l’une des codirectrices de la Clinique de droit international pénal et humanitaire et l’une des codirectrices du Centre interdisciplinaire de recherche sur l’Afrique et le Moyen Orient qu’elle a contribué à créer. Avant de rejoindre l’Université Laval, Julia Grignon a notamment été secrétaire internationale adjointe de la Fédération internationale de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (Paris, France) et assistante de recherche et d’enseignement à la Faculté de droit de l’Université de Genève (Suisse). Elle est diplômée des Universités de Genève (Ph.D), du Québec à Montréal (Maîtrise) et de Rouen (Licence).
Professeur à la Faculté de droit de l'Université de Laval
Louis Lafrance (Édition 2017)
Louis Lafrance est titulaire de maîtrises en psychologie et en droit international et d'un diplôme de deuxième cycle en management international. Celui-ci a travaillé dans plusieurs pays en conflit, notamment en Afrique et en Amérique centrale, d'abord à titre de journaliste puis, pour le compte des Nations unies, à titre de '' Human Rights Officer'' et de directeur de l'information de radios onusiennes dans des missions de maintien de la paix. Il a publié plusieurs articles sur les droits humains dans divers médias et est l'auteur de Droit humanitaire et guerres déstructurées, l'exemple africain, publié chez Liber en 2006. Il enseigne présentement dans le programme des Sciences humaines d'un collège au Canada.